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220 millions de dollars de la banque mondiale pour renforcer le secteur de l’agriculture
La Banque mondiale a annoncé, le 20 mars 2023, avoir accordé un financement global de 220 millions de dollars, soit environ 135,2 milliards de francs Cfa pour renforcer le secteur de l’agriculture.
Les nouvelles subventions nationales concerneront 15 pays à faible revenu – dont 8 pays africains, notamment le Burkina Faso, la Guinée-Bissau, le Lesotho, le Madagascar, le Rwanda, la Sierra Leone, le Soudan du Sud et le Togo et aideront ces derniers à renforcer la résilience des systèmes alimentaires et des petits exploitants agricoles face à l’insécurité alimentaire, et aider les communautés vulnérables à sécuriser leurs moyens de subsistance.
Ce fonds aidera les pays à « concevoir et à mettre en œuvre des solutions conformes à leurs stratégies actuelles en matière d’agriculture et de sécurité alimentaire, en fournissant un financement et un cofinancement supplémentaires des projets existants prioritaires par le pays ».
Il intervient dans le cadre du Programme mondial pour l’agriculture et la sécurité alimentaire (GAFSP), un fonds multilatéral mondial dédié à la réduction de l’insécurité alimentaire et de la pauvreté dans les pays à faible revenu. « Des centaines de milliers d’agriculteurs ont déjà bénéficié des subventions du GAFSP.
S’appuyant sur ce succès, ce nouveau financement par subvention apportera un soutien essentiel aux communautés souffrant des contrecoups de crises multiples, en les aidant à renforcer leur résilience pour élever leurs communautés », a déclaré Abdoul Salam Bello, directeur exécutif du Groupe Afrique II.
Le communiqué de la Banque indique que « dans le cadre de l’appel à propositions ouvert, le programme a reçu des demandes complètes de la part de 27 pays, dont environ 80% du montant demandé pour des investissements dans la région Afrique. La demande de financement au titre du GAFSP reste élevée et souligne la nécessité pour les pays à faible revenu de recevoir un soutien pour leurs actions visant à répondre à la crise actuelle de la sécurité alimentaire ».